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"Y en a un peu plus, j'vous l'mets quand même..."
29 septembre 2022

Mézartizan...

Nous sommes en phase finale mais ce n'est tout de même pas terminé. Depuis le 9 septembre nous supportons des travaux chez nous. 

Le plan c'est la réfection totale de notre salle de douche, de 2 chambres de 11 M2 n'en faire qu'une type "suite grand-parentale" avec vestiaire, réaménagement d'un petit couloir, isolation et doublage de notre garage et des combles, travaux d'électricité, pose d'un parquet et peintures.

Ça fait un peu plus d'un an qu'on est sur le projet... trouver des artisans et les coordonner est un vrai travail et puis les relancer évidemment sinon ce serait trop simple.

Je parle bien d'artisans nous ne faisons pas travailler des ouvriers non déclarés. Pendant une semaine c'était trois corps de métiers qui étaient en oeuvre soit 4 hommes dans 30 M2 leur arrivée, entre 8 heures et 9 heures 30 je prépare le café je suis allé chercher des viennoiseries ils ont à leur disposition des bouteilles d'eau, au départ personne ne se connaissait et ils travaillent (bien) chacun dans leur coin mais forcément ils se gênent, très rapidement le ton monte ça se chambre, c'est toujours de la faute de l'autre, systèmatiquement l'ouvrier qui a travaillé avec eux à mal fait son boulot "r'gardez-moi cette merde qu'i zont foutu M'sieur, là c'est du BA 72 à distorsion modulaire, peut pas l'faire, y faut que j'r'passe un câble par le linteau en 12/63 et pis les gravats dans la gaine... enculé"

Chacun d'entre eux pris en individuel eut un comportement absolument parfait, tu laisses les 5 hommes entre eux et ça déboite de suite.

ENCULÉ

MES COUILLES

PUTAIN DE BORDEL DE MERDE

ne traduisent pas systématiquement un désacord c'est plutôt quelque chose comme une ponctuation, le rituel d'une activité professionnelle comme le devis ou le fourgon Fiat.

Et puis le bruit de l'outillage électro-portatif, les gravats sur la terrasse et le plâtre, tu connais la poussière de plâtre... cette merde s'infiltre partout dans les poumons dans les livres dans les claviers sur le pain que je n'ai pas rangé, ne surtout pas nettoyer immédiatement le plâtre est en suspension, attendons la fin du chantier.

 

 

 

 

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Commentaires
R
Hu hu hu, je garde des mes années BTP, un stock de gros mots que je peine à ne pas utiliser... <br /> <br /> J'aime autant les travaux pour l'exaltation qu'ils provoquent que je les déteste pour le stress et les nuisances qu'ils occasionnent... Mais il n'empêche que je me suis attaquée à la rénovation de la maison de mes parents, après avoir déjà rénové trois maisons et deux apparts, et que j'y laisse un gros bout de ma paie tous les mois. <br /> <br /> Mais quel bonheur de voir le travail accompli, et la transformation totale pour plus de confort, après !
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C
Le coup de la poussière, j'ai bien connu ! J'en ai retrouvé des mois après dans certains placards !
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M
Renouvelons le stock d'invectives :<br /> <br /> <br /> <br /> Bobo du weekend !<br /> <br /> <br /> <br /> Féministe de bistrot !<br /> <br /> <br /> <br /> Va faire ton stage de développement personnel ! <br /> <br /> <br /> <br /> Fils spirituel d'Alain Juppé !
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F
Qu'est-ce qu'une "suite grand-parentale" exactement ?
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B
Ah oui, les travaux, ça laisse des traces. Il paraît que le plâtre peut laisser de la poussière longtemps. C'est peu comme les grains de sable ou les aiguilles de sapin entre les lattes du parquet (mais la nostalgie des belles journées en moins).
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"Y en a un peu plus, j'vous l'mets quand même..."
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